Handicap International

Lors de mon séjour au Cambodge, j'ai été frappée par le nombre de victimes des mines : le pays compte près de 40 000 mutilés et figure au palmarès des pays qui possèdent le plus d’engins explosifs sur son territoire.


Victime de bombardements intensifs durant la guerre du Vietnam, miné ensuite par des guerres civiles pendant des décennies, le sol cambodgien regorge de ces souvenirs mortels qui tuent encore aujourd’hui. Selon les estimations, il resterait entre six et sept millions d’engins non-explosés à travers le pays. La population cambodgienne, elle, victime de son histoire troublée, paie encore aujourd’hui le prix de la folie des hommes. Une population victime de son histoire mais en aucun cas actrice de celle-ci. Bombardements incessants des américains, vietnamiens, puis des khmers rouges, quand est-ce chacun pourra enfin construire sa vie dignement et avec insouciance sur l'ensemble de nos continents ?

Combien de khmers ai-je vu mendier sur le bord des routes, béquilles en bois improvisées, cul de jatte, visages déformés, manchots, et tant d'autres. Certains poussent la chansonnette afin de toucher les voyageurs occidentaux sur leur sort et gagner ainsi de quoi manger. Mais est-ce la bonne solution ?

Handicap International va plus loin, plutôt que simplement distribuer des vivres :

  • elle ré insert cette population mutilée,
  • elle rééduque,
  • elle offre des appareillages et des fauteuils,
  • elle s'engage,
  • Handicap International désamorce les bombes afin que ces victimes d'une histoire dont elles n'ont pas eu le contrôle, puissent continuer à « vivre debout ».

 

• 20 € c'est une paire de béquilles

• 100 € c'est une prothèse, un kit scolaire et les aménagements d'une école

• 200 € peut déminer un terrain de 400 m².